Qui a dit : "la Sécurité sociale exprime en quelque sorte notre génie national" ?
Il est vrai qu'il n'est pas précisé si ce "génie national" est un bon génie ou un mauvais génie...
Vous ne trouvez pas quel grand esprit ou quel petit Père du Peuple a dit ça ?
Lisez donc ce discours, qui est un monument à la gloire du collectivisme, l'hommage de la Droite française à l'idée communiste. Vous y trouverez régurgités par nos politiciens démagogues tous les sophismes solidaristes, toutes les contre-vérités qui servent à leur auto-promotion depuis au moins 1945.
28.11.04
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2 commentaires:
Chère Laure.
Vous avez eu une merveilleuse idée en établissant le lien. Je n'avais pas lu ce discours de 1995 au CES. Il vaut le détour pour tous ses non-dits, pour ne pas évoquer ses inexactitudes...
J'en retiens un point d'actualité brûlante :
"Fondement de notre solidarité nationale, trame de notre cohésion, la Sécurité sociale est inséparable de nos principes républicains.
Elle est inscrite dans notre Constitution dont le préambule, qui fait directement écho à l'exposé des motifs de l'Ordonnance de 1945, affirme que
'tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence".
Garant de la Constitution, je serai donc le garant de la Sécurité sociale des Français'."
Selon Chirac (ou son scribe, vraisemblablement Henri Guaino, alors Commissaire du Plan), l'organisation de la Sécurité sociale serait inscrite dans notre Constitution parce que le préambule fait directement écho à l'exposé des motifs de l'Ordonnance de 1945, laquelle affirme que
"tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence".
Si je laisse de côté qu'il y a eu plusieurs ordonnances fondatrices, toutes pondues alors que la France n'avait pas de Constitution (la Constitution de la IVè République sera votée en septembre - je crois - 1946 après maints retards, De Gaulle avait démissionné en janvier), ce qui n'est pas mentionné, je crois me rappeler avoir entendu dire ou lire que, justement, le passage cité par Chirac, entre guillemets, est texto un passage de l'introduction de la constitution de l'URSS : c'est la formule magique, fondamentale, du communisme de l'URSS.
Bravo encore
Petits rappels (trouvés sur Internet) :
1946 : 4ème république et nouvelle Constitution : Préambule : « tout être humain a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence »
Cette constitution de la IV république fut votée par une majorité socialo communiste.
Le préambule rappelle les droits et libertés de l’homme et du citoyen, consacrés par la déclaration de 1789.
Or, si la constitution de 1946 rappelle bien la devise « liberté égalité fraternité » il n’est plus question de la propriété, de la sûreté et de la résistance à l’oppression.
La constitution de la 4ème république est inspirée par celle de la seconde, celle des socialistes de 1848 qui conduisit à toutes les catastrophes.
Ainsi l’état modifie et s’occupe de tout.
L’état, en accordant tous ces droits au citoyen, s’engage à les lui fournir : « Tout être humain a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence »(Préambule). Le RMI est donc un droit.
1958 : Constitution et 5ème république qui reprend les termes de celle de 1946.
La France est depuis plus d’un demi siècle un pays collectiviste puisqu’en 1958 la 5ème république du Gal de Gaulle s’est contentée de reprendre le préambule de 1946. Pourtant à cette époque (1946) Le gal de Gaulle avait appelé à voter « non ».
CONSÉQUENCES
La notion : droit «de » et « à » est fondamentale. Maintenant on n’a plus le droit de rien faire, mais on a tous les droits « à ». Tous ces droits acquis le sont naturellement une bonne fois pour toutes = les droits acquis sont imprescriptibles.
La liberté définie dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen est foulée au pied.
Dans ce système collectiviste, les assistés vont bientôt devenir plus nombreux que les assistants. Dans ce système, c’est plus que jamais le chacun pour soi. Tout le monde touche un petit quelque chose, allocations, subventions, prestations, primes, pension. Ce système nous a appris que nous avions des droits « à ». C’est le règne de l’assistanat.
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